Commune de Meyrueis

Fiche d’identité

Département : Lozère
Canton : Florac
Communauté de communes : La Vallée de la Jonte
Nom des habitants : Meyrueisiennes et Meyrueisiens
Population municipale lors du recencement de 2013 : 823 habitants
Densité : 7,9 habitants au Km²
Superficie : 104,7 Km²
Altitude minimum : 611 m
Altitude maximum : 1562 m au Mont-Aigoual

La commune de Meyrueis

L’étymologie la plus probable de Meyrueis provient certainement de la situation de la ville au confluent de plusieurs cours d’eau : la Jonte, le Béthuzon et la Brèze. En occitan, Meyrueis signifierait ainsi « mélange de cours d’eau », de mesclar (mélanger) + rius(cours d’eau). On trouve aussi parfois la variante latine Midiis riviis, « au milieu des ruisseaux ». D’autres versions, moins fréquentes, évoquent la nature de ses sols (Marogium, « lieu marécageux ») ou un ancien propriétaire gallo-romain (Maurus).

blason-meyrueis

D’azur au lion d’or, lampassé et armé de gueules, tenant de sa patte senestre une lettre Monciale d’argent.

Citées pour la première fois en 1402, les armes de la ville de Meyrueis sont confirmées par un certificat d’authentification signé de Charles d’Hozier, garde général de l’Armorial de France en septembre 1697.

 

Géographie

Situation

La localité de Meyrueis est située entre les contreforts du mont Aigoual, au sud ; et le causse Méjean, au nord. La commune marque ainsi la frontière entre la zone géographique des grands Causses : causses Noir et Méjean, séparés par les gorges de la Jonte ; et les vallées cévenoles. La commune est placée au sein de la périphérie du parc national des Cévennes, et à proximité immédiate de sa zone centrale. Le territoire communal s’étire sur 10 468 hectares, délimitant un rectangle de 25 kilomètres de long pour 10 kilomètres de large. Son altitude moyenne est de 706 mètres, avec un minimum de 611 mètres et un point culminant de 1 562 mètres.
Les communes lozériennes limitrophes sont Saint-Pierre-des-Tripiers et Hures-la-Parade, au nord, et Gatuzières, à l’est. Dans le Gard, ce sont Saint-Sauveur-Camprieu et Lanuéjols, toutes deux situées au sud. Enfin, à l’ouest, on retrouve la commune de Veyreau, dans l’Aveyron.

Hydrologie

La commune est à la confluence de la Jonte avec la Brèze et le Béthuzon.

Histoire

De la Préhistoire aux Gallo-romains

Les premières traces d’un habitat permanent dans le vallon de Meyrueis remontent à la fin de la Préhistoire. La région est partagée entre différents peuples celtes : Gabales sur le causse Méjean, Rutènes vers le Rozier et sur le causse Noir, Volques Arécomiques entre Meyrueis, le mont Aigoual et Nemausus (Nîmes). L’agglomération meyrueisienne elle-même n’apparaît qu’au début de l’ère chrétienne sur une terrasse dominant le confluent de la Jonte avec la Brèze et le Béthuzon. Une campagne de fouilles, menée dans les années 1980 au quartier du Claouset, a permis d’identifier un groupe d’habitations situé autour d’un monument public (temple ou basilique civile ?). Cet ensemble gallo-romain est datable du ier siècle. D’autres vestiges de la même époque jalonnent également la région. Les vallées de Meyrueis constituent ensuite la limite nord-ouest de la civitas (territoire administratif puis diocèse) de Nîmes1.

La naissance d’une baronnie

À la chute de l’Empire romain, la région de Meyrueis est incluse dans le royaume des Wisigoths. Au viiie siècle, lors de l’invasion musulmane en Espagne, ce royaume disparaît ; sa partie gauloise, la Septimanie, un temps dominée par les Sarrasins, intègre l’empire carolingien. Au xe siècle, la puissante famille cévenole d’Anduze, descendante des derniers comtes wisigoths de Nîmes, règne sur toute la région. Meyrueis marque alors les frontières entre le Languedoc, auquel elle appartient, face aux comtés voisins du Gévaudan et du Rouergue. Dominant la cité d’une cinquantaine de mètres, le Rocher porte la forteresse d’origine carolingienne des barons de Meyrueis, de la branche cadette de cette maison d’Anduze. Meyrueis est également le siège d’une viguerie représentant localement le pouvoir vicomtal nîmois et s’étendant du causse Méjean jusqu’à la haute vallée du fleuve Hérault. Au gré des mariages et des héritages, la baronnie et le château appartiennent ensuite successivement aux Roquefeuil-Anduze (1129), aux comtes de Rodez (1230), à ceux d’Armagnac (1298), aux ducs d’Alençon avant d’échoir en 1321 à la famille d’Albret.

Lire l’article complet sur Wikipedia